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Casinos en ligne : le gouvernement renonce à légiférer dans l'immédiat

Europe 1 avec AFP / Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min
© Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Un amendement déposé samedi dernier par le gouvernement prévoyait d'autoriser par ordonnance les casinos en ligne en France, seul pays de l'Union européenne avec Chypre où ce moyen de jouer est interdit, tout en fixant son niveau de taxation.

Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a annoncé dimanche sur Radio J le retrait de l'amendement visant à autoriser les casinos en ligne en France dans le cadre du projet de Budget 2025. Cette mesure, déposée la semaine dernière, avait suscité de vives réactions de la part du secteur des casinos physiques, des élus locaux et des associations, notamment en raison des préoccupations liées à l'emploi et aux risques d’addiction.

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Laurent Saint-Martin a souligné la nécessité de discussions approfondies avant d’envisager une légalisation : "Il nous faut d'abord travailler entre nous » et organiser « une concertation large avec les ministres concernés". Il a également précisé qu'il était vigilant quant aux impacts potentiels de cette réforme, notamment pour les casinos physiques, qui jouent un rôle important dans les économies locales et l'emploi.

Inquiétudes autour de l'emploi et de l'addiction

Les casinos physiques et plus d'une centaine de maires avaient alerté le gouvernement, estimant que la légalisation des casinos en ligne pourrait entraîner "la disparition d'un tiers des casinos français" et mettre en péril jusqu’à 15.000 emplois dès la première année. La Fédération Addiction a également averti des risques accrus d'addiction liés aux casinos en ligne , considérés comme l’un des jeux les plus addictifs.

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Une décision saluée par les acteurs du secteur

L'organisation "Casinos de France" a salué la décision du gouvernement. Grégory Rabuel, président de l'organisation, a déclaré que le secteur était "soulagé" et qu’il restait vigilant pour que toute éventuelle future réglementation se déroule dans un cadre de dialogue constructif et respectueux des parties concernées.