Cadeaux, déplacements, nourriture... Les fêtes de fin d'année sont le moment de retrouver ses proches, mais aussi de voir son compte en banque se vider plus rapidement que d'habitude. Alors, pour les ménages qui ont des difficultés, l'heure est à la débrouille, grâce notamment aux chèques-cadeaux.

50% des salariés utilisent leurs avantages pour couvrir des besoins prioritaires, selon le résultat d'une étude Opinionway pour la start-up May. Pour son co-fondateur, Boris Jottreau, cela traduit une forte tension économique en cette fin d'année 2024. 

"Les refus de dépenses sur certaines catégories comme le carburant ou l'alimentaire, qui sont interdites pour les chèques-cadeaux, ont augmenté de 17% par rapport à l'année dernière. Ce qui donne une image de cette volonté des salariés de refocaliser sur leurs dépenses essentielles", explique-t-il au micro d'Europe 1. 

"59% des Français estiment qu'ils vont être à découvert après les fêtes"

Autre phénomène, les demandes d'acomptes sur salaire n'en finissent pas de grimper comme l'a constaté Arbia Smiti, fondatrice de la start-up Rosaly : "59% des Français estiment qu'ils vont être à découvert après les fêtes parce que justement, ils vont utiliser leur découvert pour les achats de Noël et donc c'est ce qui explique l'explosion des acomptes. Notre sondage montre que 39% des Français prévoient déjà de demander un acompte sur salaire courant janvier". 

Enfin, pour ne rien arranger, il y a ceux qui doivent avancer leurs frais professionnels. Selon l'entreprise Pleo, chez 41% des salariés, cela génère un stress financier plus important encore.