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Coronavirus : "Je préfère le port du masque à la mort de l’entreprise"

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Invité d’Europe Soir dimanche, le président de la CPME Paris Île-de France, Bernard Cohen-Hadad, est revenu sur l'obligation du port du masque en entreprise. S'il loue la règle dans les espaces partagés, il souhaite que les mesures de protection contre le coronavirus se soient pas "des règles lapidaires et verticales".  

C'est une nouvelle habitude à prendre en rentrant de vacances. Dès la rentrée, le masque sera obligatoire non seulement à l'école, mais aussi au travail . Invitée le 24 août dernier sur Europe 1, la ministre du Travail Élisabeth Borne avait précisé que cette mesure s'appliquerait "dans tous les espaces de travail qui sont clos et partagés", comme les "salles de réunions, couloirs, vestiaires, open spaces". Une mesure qui risque d'agacer certains Français, mais qui est pourtant indispensable "dès lors que l'on est en contact avec d'autres personnes", pointe dimanche sur Europe 1 Bernard Cohen-Hadad.

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"Il est irresponsable de ne pas mettre" un masque

"Je préfère le port du masque à la mort de l’entreprise, à la reprise d’un confinement, c’est évident", abonde le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Paris Île-de France. "Quand on est seul dans son bureau, qu'il n'y a personne et qu'on ouvre la fenêtre, on peut se passer du masque", mais dès que l'espace de travail est partagé, "il est irresponsable de ne pas le mettre. Il faut penser aux autres, à l'économie." Et si porter un masque est une bonne chose, en avoir un "made in France, recyclable et lavable est encore mieux", selon Bernard Cohen-Hadad.

De la souplesse dans les mesures

Quant à la recommandation de télétravailler quand cela est possible, l'expert est favorable à la mesure, mais elle ne doit pas aller plus loin. "Il ne doit pas être imposé", affirme-t-il. "Il faut permettre à celles et ceux qui n'ont pas d'espace chez eux de pouvoir venir en entreprise en respectant les distances." Une certaine souplesse donc, dont Bernard Cohen-Hadad espère que fera preuve Élisabeth Borne mardi, lors de sa rencontre avec les organisations syndicales.

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Il attend d'ailleurs d'ailleurs de cette réunion "du bon sens, du cas par cas, de l'aménagement, et non des règles lapidaires et verticales". Dimanche, l a ministre du Travail a déjà laissé entendre que des "assouplissements" étaient possibles .

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