C'est un avion à hélices à peine plus grand qu'un jet privé. Dès l'année prochaine, l’ALSR mènera des missions de surveillance et de reconnaissance pour l'armée française. Le nouveau venu de l’armée de l’air sera présenté lors du défilé du 14 juillet, en l’air, auprès de la patrouille de France. Europe 1 a embarqué à bord de ce nouvel avion pendant les répétitions au-dessus d’Orléans.
L’avion espion est spécialement conçu pour se faufiler et tout repérer. "À l'arrière, il y a les yeux. Une caméra qui nous permet de regarder ce qui se passe au sol. Et devant, ce sont les oreilles, on va pouvoir capter les ondes qui sont autour de nous", détaille la lieutenant Aurélie. Ces mesures permettent alors de "donner une idée de l'environnement électromagnétique donc de connaître les différentes menaces dans la zone".
Un défilé calculé à la seconde près
"On va prendre place et se préparer pour le décollage", indique la lieutenant Aurélie. À travers le hublot, les bords de Loire et des champs s'étendent à perte de vue. Mais tout près de l’ASLR, dans le ciel se trouve également un Falcon et deux Airbus A400M. Le défilé du 14 juillet est calibré à la seconde près. "La patrouille de France passe à 12h02 et nous, à 12h09 et 30 secondes", lancent les commandants de bord, Guillaume et Aurélie.
Pour Guillaume, "le plus gros danger, c'est d’avoir énormément d'avions au même endroit". "Cet entrainement est là pour travailler les trajectoires et limiter un risque de collision", poursuit-il. Au retour à la base aérienne d’Evreux, les officiers jugent l’entraînement satisfaisant. Quelques trajectoires restent toutefois à corriger pour que tout soit parfaitement coordonné mercredi.