Publicité
Publicité

«Pourvu que ça reste un entraînement» : les rues de Brive-la-Gaillarde théâtre d'exercice militaire grandeur nature

Stéphane Place - Mis à jour le . 1 min

Un exercice militaire grandeur nature dure depuis quelques jours à Brive-la-Gaillarde. Dans les rues de la sous-préfecture de Corrèze, des dizaines de militaires s'entraînent au combat rapproché en ville, sous les yeux parfois anxieux des riverains.

Les habitants de Brive-la-Gaillarde ont passé une semaine particulière. Ces derniers jours, les Corréziens ont eu l'occasion de voir se déplacer de nombreux véhicules militaires, et notamment d'imposants blindés, mais aussi des centaines de soldats.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"C'est un peu anxiogène"

La ville a été le théâtre d'un exercice militaire géant, organisé par la Légion étrangère. Affrontements, tir à blanc, détonation, colonnes de soldats armés et casqués qui se déploient à l'est de Brive. Certes, face à un ennemi fictif, il n'empêche, l'exercice demeure impressionnant si près de chez soi ou de son lieu de travail, en particulier dans le contexte géopolitique actuel.

"C'est vraiment très étrange... Pourvu que ça reste un entraînement", confie une habitante au micro d'Europe 1. "C'est un peu anxiogène, on va dire. Il y en a ici en ville, il y en a dans la campagne. Il faut se préparer, de toute façon le contexte géopolitique est lourd, tendu", estime un autre riverain.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des exercices indispensables pour se préparer à toute éventualité

"Ces gens-là seront sûrement, s'il y a un problème, projeté hors de nos frontières pour aller défendre la France. Mais aujourd'hui, ce n'est pas une inquiétude particulière" cet exercice, ajoute un salarié d'une entreprise locale. 

Des militaires préparant l'opération.
Des militaires préparant l'opération. © Stéphane Place

"Je comprends que ça a une résonance particulière dans ce contexte pour la population. Il ne faut pas non plus que ça suscite une anxiété particulière. Ce sont des exercices que nous réalisons régulièrement et qui ont vocation à nous préparer à être engagés dès qu'on nous le demandera", insiste, de son côté, le colonel Thomas Miailhes, qui commande le deuxième régiment étranger d'infanterie. Mais que les riverains se rassurent, les exercices se termineront ce mercredi.