Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, dit-on. Et pour beaucoup, le muesli, qui apporte à la fois des céréales et des fruits, est le meilleur moyen de respecter cet adage. Or, selon une étude de l'association Générations futures parue mardi, les marques qui n'ont pas le label bio comprendraient de nombreuses traces de pesticides, rapporte Le Parisien.
20 mueslis testés en laboratoire. Générations futures, spécialisée dans la lutte contre les pesticides, a fait analyser en laboratoire 15 muesli non bio et 5 estampillés bio. Et les résultats sont sans appel : "100% des échantillons non bio analysés contiennent des résidus de pesticides alors qu'aucun des échantillons bio n'en contient", révèle l'association dans le quotidien.
141 traces de pesticides. En tout, dans les 15 mueslis non bio, issus ou non de marques de distributeurs, 141 résidus de pesticides ont été détectés, dont 81 sont connus pour être des perturbateurs endocriniens. Leur présence moyenne, elle, est 354 fois plus élevée que la concentration maximale tolérée dans l'eau que nous consommons en bouteille.
"Un cocktail de perturbateurs endocriniens". "Il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens qui peuvent notamment avoir des effets sur le fœtus pour les femmes enceintes", déplore François Veillerette, le porte-parole de l'association qui a décidé d'écrire aux fabricants des mueslis incriminés. L'association leur demande de réduire la part des pesticides dans leurs produits ou, mieux, de se fournir désormais en composants bio.