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Arthur de Laborde / Crédit photo : Delphine Mayeur / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
L’État va déployer dans les prochaines heures un millier de policiers et gendarmes en plus des 1.700 effectifs de sécurité intérieure déjà sur place. Des renforts qui sur le papier peuvent paraitre conséquents, mais en réalité les marges de manœuvre du ministère de l’Intérieur sont limitées. Quelle est la stratégie de la Place Beauveau ? Europe 1 vous explique.

Dans l’immédiat, selon les informations d’Europe 1, la France ne peut pas envoyer plus de 1.000 hommes en renfort en Nouvelle-Calédonie à cause des Jeux Olympiques. Un participant à la cellule de crise reconnait que les besoins sont trop importants en métropole pour assurer la sécurité des JO.

Afin de s’adapter à ces contraintes de ressources humaines, les stratèges du ministère de l’Intérieur ont élaboré un plan. Objectif : frapper fort les émeutiers le plus vite possible pour les déstabiliser psychologiquement. "Les 48 prochaines heures seront décisives pour inverser la tendance", explique un haut gradé.

"La France est là"

Les renforts arrivant sur l’archipel vont relever les forces exténuées et ce renouvèlement va permettre de mener de nombreuses opérations coups poings pour créer un effet de surprise et de sidération.

Selon un préfet, les agents du Raid et du GIGN projetés par hélicoptère seront en première ligne pour cibler les meneurs de la contestation, intervenir sur les barrages et protéger la population locale. "La France est là", c’est le message que l’État veut envoyer avec ce plan prévu pour durer trois semaines même si le ministère de l’Intérieur espère ramener le calme beaucoup plus rapidement.