Les Jeux olympiques entrent dans leur dernières journées de préparation. Mais avant la cérémonie d'ouverture, la quasi-totalité des quais de Paris ont été bloqués. De quoi provoquer de nombreux problèmes de circulation et entacher la journée des livreurs.
Les zones de sécurité sont néanmoins accessible via un pass Jeux. Mais il n'est parfois pas suffisant pour simplement traverser la Seine. D'autant que plusieurs ponts sont également fermés à la circulation pour accueillir des tribunes visiteurs.
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"On ne comprend pas trop ce qu'il faut faire"
Alors, ce mercredi, à 6 heures du matin, place des Invalides, certains commerçants ont parfois du mal à faire scanner leur pass. Ici, la Seine n'est qu'à une dizaine de mètres. Mais Michel, livreur de poisson, essaie de faire passer son QR code depuis cinq bonnes minutes. "Je sais pas si c'est parce que votre écran est un peu abimé, je sais pas si c'est ça qui pose problème", tente d'expliquer un policier chargé de scanner les pass.
"Les QR codes, on comprend pas trop ce qu'il faut faire", s'agace le livreur au micro d'Europe 1. "Il faut un code pour le véhicule, un pour l'identité, etc".
Autre difficulté, les GPS n'affichent pas les zones grises et rouges. Maxime, qui livre des fruits et légumes, doit faire plusieurs détours. "Il y a des barrages et comme le GPS, des fois il se trompe, il faut redescendre refaire tout le tour. C'est une perte de temps. Des fois, je suis en retard". Un stress qui s'ajoute aux embouteillages monstrueux ces derniers jours, dans la capitale. "En camion, ce n'est pas évident d'être dans les bouchons avec les motos, les cyclistes, les trottinettes à certains endroits", explique Saïd au micro d'Europe 1.
Garder patience
Heureusement, et étonnamment, il arrive que les forces de l'ordre ferme les yeux et ne regardent pas ce fameux QR Code, se réjouit Hicham. "Ils voient surtout que le camion est floqué avec le logo d'une grande enseigne. Ils demandent juste un bon de livraison, l'adresse où on doit livrer et on livre" sans rien présenter de plus, se réjouit-il.
Et même s'il faut prendre son mal en patience, il est encore possible pour les livreurs de travailler. En une heure, une quarantaine de véhicules de livraisons ont pu passer le pont Alexandre III.