Deux jours après l'explosion d’un immeuble en plein Paris, qui a fait quatre morts, de nombreux habitants n’ont toujours pas pu rentrer chez eux. "Pour un certain nombre d’habitants, il va maintenant falloir réfléchir à un hébergement de longue durée. La situation ne va pas se rétablir demain matin (mardi soir). Il va falloir de longs mois, voire des années pour cicatriser ces plaies qui sont absolument énormes", s’est désolée la maire LR du 9ème arrondissement de Paris, Delphine Bürkli, interrogée lundi soir sur Europe 1.
"Nous avons accueilli à peu près 500 personnes depuis samedi. La grande majorité a trouvé des solutions de relogements temporaires auprès d’amis ou de familles", a assuré l’élue. Quatre personnes sont mortes et plusieurs dizaines d'autres blessées après cette explosion due à une fuite de gaz, rue de Trévise, dans le 9ème arrondissement de Paris.
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"Une douzaine d’immeubles ne sont toujours pas accessibles à la population". La maire du 9ème arrondissement a précisé qu’une "douzaine d’immeubles" ne sont pas accessibles à la population. "C’est une onde de choc qui a dévasté une partie de l'arrondissement. Je pense aux familles endeuillées et aux nombreux blessés. Une douzaine d’immeubles ne sont toujours pas accessibles à la population. À l’heure actuelle, sept bâtiments sont en arrêtés de péril, et cinq autres en arrêtés temporaires", a expliqué Delphine Bürkli.