Fin de vie : pour Yaël Braun-Pivet, il faut repartir de la proposition de loi Falorni

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La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a indiqué samedi souhaiter que les discussions parlementaires sur la fin de vie reprennent à partir de la proposition de loi présentée par le député MoDem Olivier Falorni.

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé samedi son souhait de reprendre les discussions parlementaires sur la fin de vie en utilisant la proposition de loi déposée par le député MoDem Olivier Falorni. Elle a estimé qu'il était préférable de repartir de ce texte, soutenu par 225 parlementaires, plutôt que de recommencer avec un projet de loi du gouvernement.

Le texte de Falorni : un projet déjà débattu et enrichi

Le texte de Olivier Falorni est une version enrichie du projet de loi déposé par le précédent gouvernement, qui avait été débattu au printemps avant que les travaux ne soient interrompus par la dissolution de l'Assemblée. Le projet visait à légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l'euthanasie, sous des conditions strictes, tout en évitant d'utiliser les termes de "suicide assisté" ou "euthanasie", préférant parler d'"aide active à mourir".

Les discussions sur ce sujet reprendront le 27 janvier. "Il y aura quinze jours de débats dans l'hémicycle, ainsi que des travaux en commission avant", a précisé Yaël Braun-Pivet, qui présidera elle-même tous les débats sur le sujet.

Le Premier ministre plus réticent sur certains aspects du texte

Dans une interview précédente, le Premier ministre Michel Barnier avait indiqué qu'il souhaitait "utiliser le travail qui a été fait", tout en jugeant "contestables" certains amendements. Il avait insisté sur la nécessité de prendre particulièrement en compte le point de vue des soignants.

"Le Premier ministre est réticent sur certains aspects du texte", a commenté Yaël Braun-Pivet. "Alors débattons-en ! C'est au Parlement de se prononcer."