Les audiences de comparution immédiate du tribunal correctionnel de Cayenne ont été sérieusement perturbées pendant la visite d'Emmanuel Macron, vendredi faute d'escortes de forces de l'ordre disponibles. "Les escortes de forces de l'ordre sont mobilisées par la visite du chef de l'Etat", a précisé le président du tribunal. Les escortes sont indispensables pour accompagner les prévenus en détention provisoire de la prison de Rémire au Palais de justice.
La visioconférence en alternative. La justice propose comme alternative provisoire la visioconférence, les prévenus s'exprimant depuis une salle de la prison. "Ce ne sont pas des conditions acceptables, on entend mal, les prévenus sont dans une sorte de couloir de la prison...", a dit Me Muriel Prévot, avocate d'une agente de La Poste, victime présumée d'une agression le 18 septembre à Cayenne. L'avocate comme le parquet ayant refusé le principe d'une visioconférence, le procès a été reporté.
D'autres affaires ont été différées pour les mêmes raisons. Selon un avocat, la publicité des débats, obligatoire, était rendue impossible. L'accès au tribunal était rendu impossible en raison de la présence d'un cordon de sécurité érigé autour du commissariat de Cayenne.