Au lendemain d'un mouvement surprise et inédit dans son déroulement, certains agents de la SNCF ont de nouveau fait valoir leur droit de retrait samedi. Une action menée suite à l'accident d'un TER survenu mercredi en Champagne-Ardenne. Difficile d'avoir des prévisions précises de la part de la compagnie ferroviaire car aucun préavis de grève n'avait été déposé.
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"On peut comprendre le mouvement social, mais il y a des dispositions à prendre"
"Ça fait des enfants en pleurs, des vacances ratées et nos vies privées qui sont mises à mal", explique Julie, exaspérée, après que ses enfants n'aient pas pu être pris en charge par "Junior et compagnie", un prestataire de la SNCF. Comme elle, plusieurs parents se sont retrouvés complètement désemparés au moment de laisser leurs enfants dans les mains de “Junior et compagnie”. Leurs trains étaient supprimés et impossible de trouver une place avant mercredi prochain. Seule consolation : la possibilité de se faire rembourser. Une option insuffisante pour Sarah, maman d'un petit garçon de sept ans, qui devait rejoindre son papa pour les vacances. "Un mouvement social on peut le comprendre, mais il y a des dispositions à prendre!", explique-t-elle. "En l’occurrence là, les usagers ce sont des enfants. Pour moi c'est inadmissible!"
Pour ne pas priver les enfants d'une partie de leurs vacances, mais aussi parce que plusieurs parents n’avaient aucun moyen de garde, il a fallu s'organiser… même entre inconnus. Un covoiturage improvisé s'est donc mis en place avec comme conductrice, Elisabeth, grand-mère de deux petits garçons qui devaient prendre le train. "Ça présente une grosse responsabilité, mais c'est un arrangement qui fait suite à une situation de crise. Il faut qu'on ait de la solidarité devant des situations comme ça", affirme-t-elle au micro d'Europe 1.
De quoi ravir les enfants qui sont devenus copains pendant ces longues heures d'attente. "On a réussi à trouver une solution, c'est ça le plus important", explique l'un d'eux.