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Instabilité politique, gel des embauches… Pour les patrons, les mauvais chiffres du chômage ne sont pas une surprise

Barthelemy Philippe - Mis à jour le . 1 min

Alors que le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au dernier trimestre, soit la plus forte hausse du chômage en dix ans, les patrons ne se disent pas surpris par la situation. Le taux de chômage atteint 7,4% de la population active, il devrait s’approcher, voire dépasser les 8% en fin d’année.

Tous les indicateurs sont au rouge. Selon le ministère du Travail, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, la plus scrutée, a augmenté de 4% le trimestre dernier, soit 114.000 chômeurs et 3,7% depuis un an. Si le nombre de chômeurs remonte, c’est d’abord parce que la croissance est très faible, mais aussi parce que les entreprises sont déboussolées par l’absence de budget et de cap économique clair. Pour Audrey Louail, présidente du réseau CroissancePlus, l’incertitude pèse sur les entreprises.

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“Le chômage qui repart à la hausse, c’est vraiment la juste conséquence d’un contexte politique et fiscal qui pèse sur les entreprises depuis des mois", assure-t-elle au micro d'Europe 1. "Les entreprises n’aiment pas l’incertitude. Elles ont besoin d’un cadre réglementaire et fiscal stable”, poursuit-elle.

Un gel économique 

Même constat pour Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des Indépendants et des TPE : “On est dans une espèce de gel économique. La crise met les chefs d’entreprise dans une situation d’instabilité qui bloque à ce stade tous les recrutements et tous les investissements”, détaille-t-il. 
 
Alors que le taux de chômage atteint 7,4% de la population active, il devrait s’approcher, voire dépasser les 8% en fin d’année. Un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis fin 2020.

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