Toutes les troupes sont réquisitionnées. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé publiquement que policiers et gendarmes ne pourront pas partir en vacances durant l’été 2024. Un été qui sera notamment marqué par l'organisation des Jeux olympiques de Paris. À 18 mois de ce rendez-vous sportif international, la Première ministre Élisabeth Borne réunit ce vendredi à Matignon un comité interministériel pour faire un point d’étape dans l’organisation des JO et fixer les échéances de cette année.
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Les défis sécuritaires sont de taille pour les forces de l'ordre, à commencer par l'été 2024 et son calendrier très serré : les 80 ans du débarquement de Normandie, l’Euro de football - certes en Allemagne mais qui pourrait avoir des répercussions de voie publique dans l’Hexagone - et donc, les Jeux olympiques.
Un casse-tête pour les familles monoparentales
Cet été sous très haute tension donne déjà des sueurs froides aux services RH de la police, même si la grogne, pour l’instant, est relativement contenue. "On ne peut pas nous obliger à ne pas prendre de vacances", s’agace un gardien de la paix parisien auprès d'Europe 1. Un gradé temporise : "Les JO en France, c’est une fois tous les 100 ans, on peut s’organiser correctement deux ans avant pour être sur le pont !"
Il reste que, pour les familles monoparentales, cela risque de virer au casse-tête. Pour mieux faire passer la pilule, on parle ici et là d’une "prime spéciale JO" qui serait déjà dans les cartons de la place Beauvau.