La ministre française des sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré mercredi qu'il n'y avait à ce jour "pas de menace terroriste" visant spécifiquement les JO-2024 de Paris, et que la cérémonie d'ouverture sur la Seine restait le "plan central" sur lequel travaillent les organisateurs. "La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n'y a pas aujourd'hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP", a-t-elle dit lors d'un entretien matinal sur France 2.
"Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central"
Le gouvernement français a décidé, immédiatement après l'attentat du 22 mars contre la salle de concert près de Moscou, où 144 personnes ont péri, de relever le plan de sécurité Vigipirate à son niveau maximal, "urgence attentat", à quatre mois des Jeux.
Interrogée une nouvelle fois sur l'existence ou non d'un plan B pur la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, la ministre a répondu : "Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central (...). Je pense qu'il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas, d'un plan B, qu'on ne le prévoit pas."
Le report des tests techniques sur la Seine, un "non-événement"
Interrogée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d'ouverture, la ministre a évoqué un "non-événement". "C'est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin", a-t-elle expliqué.
"On tient compte du fait que là, il y a un niveau de hauteur de la Seine, de crue et également des courants qui auraient compliqué la réalisation de ce test-là", a-t-elle ajouté.