Encore "200 ou 300 personnels" de sécurité privée restent à embaucher pour les Jeux olympiques qui débutent vendredi, a indiqué lundi le préfet de région Ile-de-France Marc Guillaume, pour qui "là aussi, nous sommes prêts". "Il reste 200 ou 300 personnels à faire embaucher par les entreprises de sécurité privée", qui "disposeront donc toutes de la totalité des personnes dont elles ont besoin", a assuré sur Radio Classique le préfet de région.
Deux semaines plus tôt, il avait estimé ce total à environ 900 personnes, auquel il fallait selon lui ajouter "1.400 personnes à trouver en no-show", c'est-à-dire pour pallier les "défaillances individuelles" de dernière minute. "L'État a engagé 68 millions d'euros pour financer 25.000 formations, à date nous en avons fait plus de 26.000", s'est-il félicité, rappelant les 200.000 personnes contactées par les agences de France Travail (ex-Pôle Emploi) en Ile-de-France.
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Une question qui préoccupe
Interrogé sur la crainte que certains agents puissent être mal identifiés, il a répondu que "tous ces agents sont contrôlés avant qu'on leur délivre leur carte professionnelle". La question de la sécurité privée préoccupe depuis des mois le comité d'organisation des JO, qui a évalué le nombre nécessaire d'agents de sécurité entre 18.000 et 22.000 au plus fort de l'événement sportif mondial.
Fin juin, le préfet de police Laurent Nuñez avait assuré qu'il n'y aurait "pas de substitution" de la sécurité privée par l'armée ou les forces de l'ordre lors des Jeux. Il avait néanmoins indiqué que lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, la police et la gendarmerie assureraient "un certain nombre de missions qui, sur d'autres sites, peuvent être assurées par de la sécurité privée". Le 26 juillet, 40.000 forces de l'ordre seront mobilisées à Paris pour assurer la sécurité de la cérémonie d'ouverture.