Coup d’envoi ce samedi de la quête nationale de la Croix-Rouge, à l'occasion des Journées nationales de l'association, jusqu'au 30 mai. Les bénévoles vont sillonner la France pour la collecte de dons pendant alors que les principales activités génératrices de revenus ont dû être stoppées (boutiques solidaires, formations aux premiers secours, dispositifs de secours, etc.), en raison de l’épidémie de coronavirus. Dans la section locale de Clamart, en région parisienne, les volontaires sont sur le pont pour récolter de quoi amplifier leurs actions de solidarité…
Sur chaque tirelire distribuée aux bénévoles, un exemple de dons : "Un euro, c’est un repas chaud, et cinq euros c’est quinze couvertures de survie", énumère Lucie, 19 ans, qui a troqué sa tenue d'étudiante en sociologie pour l'emblématique gilet fluo de la Croix-Rouge. Vous la croiserez peut-être sur les marchés ou aux feux rouges, où seront postés les 15 bénévoles de la ville. "Je voulais agir, ne pas me sentir inutile. En ce moment, plus que jamais, on sait pourquoi on est là", fait-elle valoir.
"Les gens sont tombés dans la misère, il a fallu intensifier les collectes alimentaires"
Car la collecte est cruciale cette année : avec le Covid-19, le bénévolat d'urgence a explosé, explique Hugues et Thibaut, secrétaire et président bénévoles de cette section locale. "Les gens sont tombés dans la misère, il a fallu intensifier les collectes alimentaires. On a créé un réseau pour l’apport de médicaments sans que les gens aient à sortir de leur confinement", indique le premier. "Si les gens sont plus généreux cette année tant mieux, ça nous permettra de maintenir notre niveau d’activité et d’aller plus loin pour aider plus de personnes", souligne le second.
Pour cela, ils espèrent récolter 10.000 euros. En plus du sticker aux couleurs de la Croix-Rouge, un flacon de gel hydroalcoolique sera offert en échange de chaque don.