Le nom de Jean-François Champollion ne vous est peut-être pas inconnu. Ce Français, né à Figeac dans le Lot, est devenu une figure mondiale de l'égyptologie lorsqu'il déchiffra les hiéroglyphes grâce à la pierre de Rosette. L'année 2022 marque les 200 ans de cette avancée majeure, qui a aidé à comprendre une partie des mystères de cette civilisation. Aujourd'hui encore, le nom de Champollion est porté par ses descendants. Parmi eux, Étienne Champollion, qui connait naturellement tout de son grand-oncle.
Étienne, petit neveu de Champollion
"Si vous avez ce nom de famille là, vous vous intéressez à d'où il vient, quels sont les gens qui le portent, et ce qu'ils ont fait !" Entre lui et l'égyptologue, six générations les séparent. Pourtant, Étienne assure que l'histoire de l'égyptologie traverse toujours la famille. "Il y a une dimension symbolique parce que la famille s'y intéresse et que ce qui nous touche un peu, c'est qu'on est une famille qui était du fin fond de l'Isère, et on y est resté et on est toujours là-bas, et on a encore ce lien", note Étienne qui n'oublie pas que Champollion a étudié longtemps à Grenoble. "C'est important, ça nous raccorde un peu plus à cette histoire."
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Sur les terres de leur ancêtre, les Champollion ont conservé un lien très étroit avec l'Égypte. Étienne, devenu musicien, se passionne pour la musique du temps des pharaons. Il jouera d'ailleurs au Caire pour le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes. "Nous, ça nous permet de mettre en lumière notre travail sur le répertoire franco-égyptien et sur le déchiffrement des musiques antiques coptes, ce qu'on a de plus proche par rapport aux musiques antiques de l'Égypte ancienne, et de le remettre un peu au goût du jour", explique-t-il.
Ses doigts sur le clavier d'un piano, accompagnés par les notes d'une flûte traversière, il sera sur scène dimanche pour entretenir la flamme de l'histoire de son grand-oncle.