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La maire de Calais veut empêcher la distribution de repas aux migrants

I.E. - Mis à jour le . 1 min
bruno le roux calais natacha bouchart
La maire est "personnellement opposée, même si c’est humainement difficile à dire", à tout dispositif humanitaire. © PHILIPPE HUGUEN / AFP

Alors que le ministre de l’Intérieur était en visite à Calais mercredi, la maire Natacha Bouchart a réagi sur le traitement des migrants. 

Une opposition ferme à tout dispositif humanitaire. Mercredi 1er mars, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux était en visite à Calais. Il a, à plusieurs reprises, répété qu’il n’y aurait "pas de nouveau campement à Calais", poursuivant que tout dispositif d’accueil pour les migrants dans la ville constituerait "une forme d’appel". Et d’ajouter : "Nous n’empêcherons pas la distribution de repas. Mais nous nous opposerons fermement à tout ce qui fait fixation."

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La maire "personnellement opposée". Une position que la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, rejette. Comme le révèle La Voix du Nord , cette dernière a soutenu, peu après les déclarations du ministre de l’Intérieur, qu’elle était "personnellement opposée, même si c’est humainement difficile à dire", à tout dispositif humanitaire mis en place dans sa ville, comme les douches fournies par le Secours catholique ou encore les distributions de repas.

Des arrêtés pris jeudi. L’édile a même annoncé qu’elle prendrait "des arrêtés" dès jeudi pour empêcher ces distributions : "Un huissier est d’ailleurs passé faire des constats rue des Vérrotières (lieu de distribution de repas aux migrants, ndlr), dans la zone industrielle des Dunes, ce mercredi après-midi. Nous prendrons des arrêtés au fur et à mesure. Je ne veux surtout pas qu’il y ait un appel d’air et que nous revivions ce que nous avons vécu : nous avons trop souffert", a-t-elle confié au quotidien local.

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Interrogées par La Voix du Nord, les associations à l’origine des dispositifs humanitaires ont indiqué ne pas être au courant des intentions de la Ville. Le responsable du Secours Catholique s’est dit "stupéfait qu’un responsable politique puisse en arriver à interdire à des enfants de se laver et de se nourrir. "