Après le Nord-Pas-de-Calais devenu Hauts-de-France et le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées transformé en Région Occitanie, c'est au tour de l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes de se trouver un nouveau nom. Le Conseil régional, réuni en assemblée plénière, lundi, à Bordeaux, a opté pour "Nouvelle-Aquitaine".
133 pages d'explications. Une appellation qui ne deviendra officielle qu'après validation du Conseil d'État, mais qui fait d'ores et déjà l'objet d'un rapport de 133 pages. De fait, la proposition émane d'un comité, présidée par l'historienne Anne-Marie Cocula. "Nous avons effectivement travaillé avec un groupe d'experts et d'élus, et avec les internautes, qui ont donné des souhaits de dénomination pendant un an", rappelle celle-ci. En outre, le comité a effectué "des déplacements dans les douze départements" de la grande région.
"Je ne vois aucun intérêt". Qu'importent les justifications, les habitants semblent sceptiques. Et dans les rues de Bordeaux, les réactions sont plus que mitigées. "Je ne vois aucun intérêt, sinon la com', le marketing", raille une riveraine. "On aurait dû rester sur Aquitaine, tout simplement", abonde un autre passant.
Pas de coûts trop lourd. Sans compter les inquiétudes autour du coût de ce changement de nom. Sur ce point, le Conseil régional se veut rassurant : pas de grosses dépenses prévues pour le remplacer sur les TER ou sur les façades des lycées. Le changement de logo doit se faire progressivement, à l'occasion d'importantes opérations de maintenance ou de gros travaux.