Une voiture accidentée sur fond noir, celle de Lady Di. Puis une longue flamme sur un bûcher qui rappelle l'exécution de Jeanne d'Arc. Un hélicoptère détruit dans le sable, pour la mort de Daniel Balavoine, ou encore une baignoire vide, symbole de l'électrocution de Claude François.
"Une campagne qui n'a aucun sens"
Quatre affiches, toutes légendées de la même manière : "Il n'a pas choisi sa mort. En 2024, on devrait avoir le choix". Ces mises en scène morbide ont été pensées pour la nouvelle campagne d'illustration de la principale association pro euthanasie française. Mais selon l'avocat Erwan Lemorhedec, des accidents ne peuvent pas être comparés avec le fait de légiférer sur la fin de vie.
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"Une campagne qui n'a aucun sens. Et ce sont des personnes qui n'avaient aucune intention de mourir, qui n'ont pas choisi leur mort. C'est quand même quelque chose qui juridiquement me pose des difficultés. Il y a tout de même un principe de respect de la vie privée, même pour des personnalités, il y a quand même des limites", explique-t-il. En moins de 24 heures, les réactions pleuvent sur les réseaux sociaux.
Face au tollé, l'association retire rapidement la première affiche, et décide de ne pas diffuser les autres. Elle présente aussi ses excuses sur X (anciennement Twitter) à ceux qui ont été choqués par ses images. Contacter, les familles de Daniel Balavoine et de Claude François n'ont pas souhaité s'exprimer.