L'école de Marion Maréchal limoge un historien russe soupçonné de meurtre
Oleg Sokolov est soupçonné d'avoir tué une ancienne étudiante en Russie, et a été interpellé samedi matin à Saint-Pétersbourg.
Le célèbre historien russe Oleg Sokolov, soupçonné d'avoir tué une ancienne étudiante, a été démis de ses fonctions de membre du conseil scientifique de l'Issep, l'école fondée par l'ancienne députée Marion Maréchal , a annoncé samedi l'établissement.
"Nous apprenons avec horreur par la presse le crime atroce dont se serait rendu coupable Oleg Sokolov. Etant professeur de la chaire d'histoire moderne à l'université de Saint-Pétersbourg, intervenu comme directeur d'études invité à l'Ecole pratique des hautes études à la Sorbonne, décoré de la Légion d'honneur française, nous n'imaginions pas qu'il puisse commettre cet acte odieux", écrit dans un communiqué l'Institut des sciences sociales économiques et politiques (Issep).
Ce spécialiste de Napoléon, âgé de 63 ans, a été interpellé samedi matin à Saint-Pétersbourg. Sorti des eaux de la rivière Moïka, il était porteur d'un sac à dos où la police locale a découvert deux bras de femme et un pistolet d'alarme. Selon les médias russes, la police a retrouvé au domicile d'Oleg Sokolov le corps décapité d'Anastassia Echtchenko, 24 ans, qui avait été son étudiante et avait co-signé plusieurs travaux avec lui. L'historien aurait reconnu avoir tué la jeune femme chez lui il y a deux jours, assure le journal local 47news.ru, citant des sources anonymes dans la police.
Un conseil scientifique composé de figures de l'extrême droite française
"Nous lui retirons immédiatement sa fonction de membre du conseil scientifique et nous présentons toutes nos condoléances et notre soutien à la famille de la victime", poursuit l'Issep, école dirigée par Marion Maréchal, ancienne députée du Front national et nièce de Marine Le Pen .
Le conseil scientifique de l'Issep est composé de figures de l'extrême droite française, tels que le fondateur du Parti des forces nouvelles, Pascal Gauchon, l'ex-président d'Alliance royale, Yves-Marie Adeline et l'essayiste conservateur Thibaud Collin. Participe également à cette instance le Britannique Raheem Kassam, cadre du parti pro-Brexit Ukip.