Notre-Dame de Paris, une semaine après : sept jours ont passé depuis l'incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale, et la centaine de salariés de l'édifice, fermé au public jusqu'à nouvel ordre, est toujours dans l'inconnu sur sa situation.
Pas de visibilité à long-terme
La semaine qui s'amorce va décider du sort des agents payés par l'État, qui relèvent des musées. Certains ont déjà repris le travail en étant recasés à la Conciergerie ou à la Sainte-Chapelle, deux monuments également situés sur l'île de la Cité.
Ils attendent encore des précisions sur leur avenir : "Chacun a reçu un rendez-vous avec l'administratrice [des monuments de l'île de la Cité, NDLR], qui va nous parler et nous dire comment continuer dans les musées et les autres monuments", raconte Marta, salariée de Notre-Dame. "Après, on ne sait pas ce qu'ils vont nous proposer."
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Les salaires payés par un "fond de roulement". Pour les 68 salariés du diocèse, en revanche, rien ne change, selon le porte-parole du monument : "La cathédrale avait souscrit à une assurance en cas de danger ou de fermeture temporaire : il y a ce mécanisme qui entre en jeu", assure André Finot. "Il y avait aussi un petit fond de roulement qui nous permettait de voir venir. On va s'en servir aujourd'hui pour payer les salaires, parce que l'argent ne rentrera plus via les dons." Là aussi, la situation est provisoire car il n'a pas encore eu accès à leur système informatique et ne sait pas combien de temps la cathédrale pourra tenir de la sorte.