Les 220 conteneurs qui composait le Centre d'accueil provisoire de Calais sont en train d'être enlevés de cette enceinte jouxtant l'ancienne "Jungle". Ces conteneurs abritaient de mini-dortoirs comptant jusqu'à six lits, et étaient équipés sommairement pour que des migrants souhaitant rejoindre le Royaume-Uni puissent passer la nuit au chaud.
Le centre d'accueil a ouvert en janvier 2016. Ce centre avait ouvert en janvier 2016 et sa capacité avait été portée progressivement à 1.500 lits environ. Il abritait surtout des familles. Lors des derniers jours du démantèlement de la "Jungle", il n'accueillait plus que des mineurs, rassemblés là avant leur dispersion dans des CAOmi, ces centres d'accueil pour mineurs répartis un peu partout en France.
"Dans quelques jours, ca va faire tout drôle ici quand il n'y aura plus rien. On a peine à croire que, voici quelques mois encore, il y avait ici une véritable ville de plus de 10.000 habitants", a commenté un vigile présent sur les lieux.
Dans l'ex "Jungle" de Calais, "la nature reprend ses droits". "La nature reprend vite ses droits et la Jungle recommence à être couverte d'herbes et de buissons", a-t-il remarqué. Le terrain abritant les tentes des migrants avait été complètement nettoyé après les derniers départs le 26 octobre.
Fin janvier, le gouvernement avait réaffirmé qu'il n'était pas question de rouvrir des structures pour migrants à Calais, au grand dam des associations qui dénoncent un "déni de réalité". Des migrants, au nombre de plusieurs dizaines, fréquentent toujours le littoral calaisien, selon des témoins et des associations.