Un véhicule de la gendarmerie a été attaqué par une trentaine de manifestants cagoulés tentant d’approcher les forces de l’ordre. 1:18
  • Copié
Alexis Bourdon, édité avec Marina Sgard // Crédit photo : Thibaud MORITZ / AFP
Près d’un millier de personnes, se sont rassemblées, ce samedi 12 octobre, au sud de Bordeaux pour dénoncer un "grand projet inutile". Cette journée de mobilisation a été marquée par des violences entre les opposants et les forces de l’ordre.

Le ton est monté. Des collectifs d’opposants et le mouvement écologiste radical des Soulèvements de la Terre ont appelé à manifester ce samedi en Gironde contre la future LGV Sud-Ouest. Des violences ont éclaté pour exprimer le mécontentement des opposants, des gendarmes ayant notamment été pris à partie.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’a pas manqué de revenir sur cette journée de mobilisation sur son compte X pointant du doigt “des voyous” qui ont “à nouveau utilisé une cause écologique comme prétexte pour s’en prendre aux forces de l’ordre lors d’une manifestation interdite”.

Un véhicule de la gendarmerie pris au piège

La situation s’est envenimée en début d’après-midi. Un véhicule de la gendarmerie a été attaqué par une trentaine de manifestants cagoulés tentant d’approcher les forces de l’ordre. Face à cela, un membre de la gendarmerie est sorti du véhicule, arme à la main, pour intimider les manifestants qui encerclaient les quatre officiers. En réaction, des pierres ont été jetées et des grenades lacrymogènes ont été envoyées en riposte. Les forces de l'ordre ont abandonné le véhicule face à la violence des manifestants.

Dans la soirée, le calme est revenu. Aucune ZAD n'a été installée et un dispositif anti-zone à défendre a été mis en place en prévention par la préfecture.