"Avocat, garde des Sceaux, homme de l'abolition de la peine de mort. Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières. Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l'esprit français", avait salué le chef de l'État sur X quelques minutes après l'annonce du décès de l'ancien président du Conseil constitutionnel.
Un recueil de condoléances à la disposition du public à la Chancellerie
Interrogé par la presse en marge d'un déplacement à Bordeaux, Emmanuel Macron avait précisé qu'il s'exprimerait lors de cet hommage sur la question d'une éventuelle entrée au Panthéon. "Ces choses-là prennent du temps", a-t-il toutefois souligné.
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Un recueil de condoléances est à la disposition du public jusqu'à dimanche soir à la Chancellerie pour permettre à chacun de rendre un dernier hommage à l'ancien avocat, rappelle l'Elysée.
Garde des Sceaux du président socialiste François Mitterrand (1981-1986), Robert Badinter porta la loi du 9 octobre 1981 qui abolit la peine de mort, dans une France alors majoritairement en faveur de ce châtiment suprême. Il s'investit par la suite pour l'abolition universelle de la peine capitale.