L'université Paris-Nanterre a été partiellement fermée lundi après l'occupation de bâtiments par des étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université, un blocage qui a entraîné l'intervention des forces de l'ordre, a-t-on appris de sources concordantes. "Trois bâtiments, ceux abritant le département des sciences sociales et de psychologie", ont été occupés lundi matin, a indiqué la présidence de Nanterre, qui a décidé de fermer la plupart des accès à l'université. Ces accès sont limités au personnel administratif et aux enseignants.
Tous les cours ayant lieu ce matin sont banalisés et la BU est temporairement fermée.
— Université Paris Nanterre (@UParisNanterre) 9 avril 2018
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Etudiants "réfugiés" sur les toits. Les CRS sont intervenus dans les bâtiments des sciences sociales pour déloger "une vingtaine de personnes", selon la préfecture de police de Paris. Ces jeunes sont retranchés sur le toit d'un bâtiment, selon deux étudiants mobilisés. Elodie, une étudiante présente sur place et impliquée dans le mouvement, a parlé, elle, d'"une cinquantaine d'étudiants" réfugiés "sur les toits" après l'arrivée des forces de l'ordre, qui se sont déployées à l'intérieur et autour des bâtiments.
La Coordination nationale étudiante (CNE), opposée à la réforme de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, s'est réunie ce week-end à Nanterre, et a appelé à une nouvelle mobilisation sur les campus mardi.