Un bon bulletin pour Paris, un médiocre pour Nice. Voilà le verdict de Greenpeace que dévoile mercredi Le Parisien. Avec l'aide de Réseau Action Climat, l'ONG publie mercredi un classement des grandes villes de France selon qu'elles mènent oui ou non une politique de lutte contre la pollution atmosphérique.
"Du retard" dans toutes les villes. L'évaluation globale n'est guère brillante : "toutes les villes sont en retard en matière de réduction du trafic automobile et une et une majorité doit encore mettre en place des mesures courageuses pour réduire ou supprimer les véhicules polluants et accélérer les alternatives à la voiture", juge dans les pages du Parisien Sarah Fayolle, chargée de campagne Climat et transports à Greenpeace France.
Bons points pour Nantes et Strasbourg. Dans le détail cependant, il y a quelques points positifs. Ainsi, Paris, Nantes et Strasbourg sont notées globalement de manière favorable. Concernant la restriction des véhicules les plus polluants, "seuls Paris et Grenoble se démarquent", remarque Greenpeace. A Strasbourg et à Nantes, l'offre en matière de pistes cyclables et de transports en commun "sont solides", précise l'ONG.
Marseille et Nice, "lanternes rouges". Parmi les bonnets d'âne, Greenpeace place Lille, Montpellier, Marseille et Nice. Ces deux dernières villes "font figure lanterne rouge et n'en sont même pas au stade de l'engagement sur une sortie du tout-voiture", regrette l'enquête.
Les critères retenus par Greenpeace. Afin d'établir son classement, Greenpeace a scruté les mesures prises par les municipalités notamment sur la chasse aux véhicules diesel. Mais le renforcement de l'offre en transports en commun ainsi que le développement de pistes cyclables ont aussi été évalués.