Trois fois plus d'expulsions et quatre fois plus de saisines. Le premier bilan chiffré du ministère du Logement a fait état d'une réelle évolution quant aux squats, avec deux avancées majeures selon les experts. Les 3.750 euros d'amende pour ceux qui s'amusent à publier en ligne des conseils pour réussir à squatter un logement et les trois ans de prison encourus pour ceux qui font entrer des personnes dans des logements tout en leur faisant ensuite payer un loyer.
Du positif estime Christophe Demerson, fondateur du Think Tank "35 millions de petits propriétaires" même si des situations restent à améliorer. "Le propriétaire est un petit peu mieux protégé, cela a mis un peu d'huile dans les rouages. Mais ce qu'il faut quand même regarder, c'est que, en réalité aujourd'hui, c'est encore le préfet qui a la main là-dessus, puisque si le squatteur ne veut pas partir, les choses sont tout de même compliquées", indique-t-il à Europe 1.
Une réponse plus rapide
Une fois que le préfet se saisit d'un dossier, la réponse est désormais plus rapide. L'Union nationale des propriétaires immobiliers rappelle que même si le phénomène n'est pas majeur, cela permet de rassurer, surtout dans une période où tout un secteur a le moral dans les chaussettes.