Publicité
Publicité

Marineland d'Antibes, le plus grand zoo marin d'Europe, projette une «fermeture définitive»

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Eric Beracassat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
© Eric Beracassat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

En proie à des difficultés économiques ces dernières années, le parc aquatique Marineland d'Antibes a annoncé dans un communiqué ce mercredi 4 décembre "son projet de fermeture définitive à compter du 5 janvier 2025". Cette décision, quasi définitive, fait notamment suite à la loi de 2021 qui interdit les spectacles de cétacé en 2026. 

Le parc aquatique Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), qui se présente comme le premier zoo marin d'Europe, a annoncé mercredi "son projet de fermeture définitive à compter du 5 janvier 2025", invoquant la loi de 2021 qui interdit les spectacles de cétacés. Installé sur la Côte d'Azur depuis 1970, le Marineland a suscité la polémique ces derniers mois en envisageant le transfert de ses deux dernières orques dans un parc japonais , au grand dam des défenseurs des animaux et de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, qui s'y était opposée fin novembre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Que vont devenir les animaux ? 

Le projet de fermeture du parc, qui emploie 103 salariés, a été annoncé en Comité social et économique (CSE) mercredi matin, a précisé la direction du parc. "Alors que 90% des visiteurs choisissent de venir à Marineland pour admirer les représentations d'orques et de dauphins, la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés, impose à Marineland d'envisager cette fermeture", explique le communiqué, qui met aussi en avant une chute continue de la fréquentation, passée en dix ans de 1,2 million à 425.000 visiteurs par an.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Riche de quelque 4.000 animaux de 150 espèces différentes (orques, dauphins, otaries, tortues et nombreux poissons et coraux), Marineland se fixe comme "objectifs prioritaires" de "relocaliser l'ensemble de ses animaux dans les meilleures structures existantes à ce jour", et de "négocier dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux les conséquences sociales de ce projet de fermeture".