Soucieux de limiter l'afflux de réfugiés qui tentent de s'introduire à bord de camions à destination du Royaume-Uni à Calais, Londres est bien décidé à employer les grands moyens. "Les gens passent encore. Nous avons mis des barrières, maintenant, nous construisons un mur", a déclaré le ministre britannique de l'immigration, Robert Goodwill, mardi, rapporte le Guardian.
Le long de la rocade. Alors que Bernard Cazeneuve s'est prononcé pour une fermeture définitive "la plus rapide possible" de la "Jungle" de Calais, le gouvernement britannique entend ériger un mur en béton d'un kilomètre, le long de la rocade qui sépare le camp du port. "Des plantes et des fleurs" seront prévues pour "réduire l'impact visuel" de ce mur de quatre mètres de haut, selon le Guardian.
Selon Robert Goodwill, les travaux devraient commencer dès septembre et s'achever avant la fin de l'année. Coût de l'opération, selon le Telegraph : 2 millions de livres (environ 2,4 millions d'euros), entièrement assumées par Londres.