Kevin devait prendre son train à 7h22 à la gare Saint-Lazare. Mais à 8 heures, il était toujours sur le quai, et il a pu témoigner pour Europe 1 des conséquences du mouvement social inopiné lancé suite à un accident survenu mercredi dans les Ardennes par plusieurs syndicats, et qui perturbe fortement le trafic dans toute la France.
Ainsi, à la gare Saint-Lazare, "il y a seulement deux trains qui sont arrivés depuis 40 minutes", témoigne le jeune homme. Et visiblement, la SNCF a été pris de court. Il n’y a ainsi "rien du tout " sur les affichages en gare. "La SNCF est perdue, et les annonces micro sont très peu claires", déplore Kevin. Seule mesure visiblement prise par la SNCF : "Il y a énormément de police déployée. Il y a beaucoup de tensions dans la gare", raconte Kevin.
A nouveau joint par Europe 1 peu avant neuf heures, Kevin n'aura finalement jamais pris son train de 7h22. "Je suis rentré chez moi. Tous les trains sont supprimés, donc je vais travailler de chez moi", a annoncé le jeune homme.