Ces étudiants de l'IUT Charlemagne de Nancy n'ont pas su résister à la tentation. Alors qu'il devait rendre un dossier, ils ont décidé d'en confier la rédaction à l'intelligence artificielle ChatGPT, capable de générer du contenu écrit à partir d'une simple question. Mais la chance ne leur a pas souri. Leur professeure a, en effet, très rapidement détecté la duperie. Avec l'accord de Samuel Cruz-Lara, directeur de l'établissement, elle a pris la décision de ne pas corriger les copies.
Pas question d'interdire ChatGPT
"Elle s'en est rendue compte assez facilement", témoigne, au micro d'Europe 1, Samuel Cruz-Lara. La qualité rédactionnelle des devoirs rendus lui a mis la puce à l'oreille. "ChatGPT génère parfois des phrases extrêmement recherchées", remarque le directeur de l'IUT nancéien.
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Mais ce dernier ne souhaite pas pour autant interdire l'usage du robot conversationnel. "Je pense que ce n'est pas la bonne façon de faire. Car si nous, nous interdisons l'accès, les étudiants utiliseront l'outil sans aucun problème une fois chez eux", commente-t-il. "On va modifier notre règlement intérieur dans lequel nous avions déjà des règles relatives au plagiat", suggère-t-il à la place. Le plagiat constitue un délit passible de 150.000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement.