Les yeux du monde seront rivés sur Paris. Ce vendredi, à partir de 19H30, débutera la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Pour la première fois, l'événement ne se déroulera pas dans un stade, mais sur un fleuve ! Une nouveauté, mais qui devient aussi une cible plus facile pour de potentiels malfaiteurs. Alors, pour protéger les 7.000 athlètes qui vont défiler et les centaines de milliers de visiteurs attendus, la cérémonie se déroulera sous haute sécurité.
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Près de 45.000 policiers et gendarmes sont mobilisés, 10.000 militaires et 600 membres des forces spéciales. L'espace aérien sera fermé entre 18h30 et minuit, tandis que plus aucun train ne partira des gares de Lyon et d'Austerlitz à partir de 16 heures. Et pour garantir la sécurité de tous, depuis plusieurs semaines, les quais de Seine sont passés au peigne fin par des équipes de déminage, cynophile (des gendarmes accompagnés de chiens renifleurs ndlr) et droniste. Objectif : Écarter toute présence d'engins explosifs.
Vérifier chaque centimètre carré
Alors, ce matin, au niveau du pont d'Austerlitz, les forces de l'ordre s'apprêtent à faire une nouvelle ronde, cette fois sur les quais hauts, direction le pont d'Iéna. Chiens, drones, miroirs pour regarder sous les voitures... Rien n'est laissé au hasard.
L'objectif des équipes de gendarmes du major Somalane, ne rien laisser derrière elles. Un peu plus loin, quai Jacques Chirac. Juste après le pont de l'Alma, des toilettes éphémères sont installées et donc à contrôler. "il y a de gros réservoirs, donc c'est un bel espace pour cacher quelque chose de dangereux dedans. Tout sera verrouillé après notre passage", explique le major au micro d'Europe 1.
Des drones en renfort
Distributeurs de boissons, tireuse de bière...Tout est passé au peigne fin. Plus grave, à quelques mètres de là, un véhicule utilitaire blanc stationne. Les équipes doivent donc le fouiller intégralement. "On sait tous les éléments présents sur le site, donc on vérifie vraiment tout. Par exemple, on va vérifier le moteur du véhicule. Tous les emplacements où on pourrait dissimuler de la matière ou des objets qui ne devraient pas être là, on les vérifie. On ne laisse rien au hasard", insiste le militaire.
Pour les aider, les gendarmes déploient également des drones, avec comme objectif de vérifier "des zones où l'on a pas accès, comme les toits. Donc ces zones là, on va les faire avec des drones", explique un participant de l'opération.
Chaque centimètre carré est scruté. En 2 heures, les 20 gendarmes n'auront parcouru que 800 mètres pour "blanchir", c'est-à-dire dans leur jargon, sécuriser totalement le site.