Un casse-tête pour l'accord de la COP21. Trois mois après la signature de l’accord historique sur le climat, tout reste à faire pour concrétiser les engagements des Etats et élever leurs ambitions. "J'avais conscience qu'il y avait un pas qui avait été franchi lors de la COP21 mais j'avais conscience que tout restait à faire. Le plus dur c'est de s'affranchir des énergies fossiles. Le plus dur c'est de trouver des financements innovants pour les pays en développement. Et cet accord était en deçà de ce qu'on peut espérer pour le climat", a-t-il expliqué au micro d'Europe 1.
"La COP21 était indispensable". Selon lui, "la COP21 était un pas indispensable. A Paris c'était le démarrage et c'est pour cela que c'est très important que la communauté internationale s'engage à New-York. Mais on savait en avance que les Américains, par exemple, ne ratifieront pas l'accord qui a été décidé à Paris", a affirmé le président de la Fondation pour la nature et l'homme avant d'ajouter, "sans la conférence de Paris, on aurait perdu la guerre climatique mais avec cette conférence, on ne l'a pas gagné pour autant".
Pour entrer en vigueur, le traité doit être approuvé par 55 pays, représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Le 22 avril prochain à New York, les pays, un à un, viendront signer l'accord de Paris. François Hollande, pour la France, ira avec Nicolas Hulot.
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