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"Nous avons besoin de renfort", notamment dans les Ehpad, alerte Véran

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min
"Nous avons des postes ouverts, des postes financés qui ne sont pas pourvus", affirme Olivier Véran (photo d'archives).
"Nous avons des postes ouverts, des postes financés qui ne sont pas pourvus", affirme Olivier Véran (photo d'archives). © Alain JOCARD / AFP / POOL

"Je fais un appel, notamment dans les Ehpad nous avons besoin de renfort. Nous avons des postes ouverts, des postes financés qui ne sont pas pourvus", a déclaré le ministre de la Santé, dimanche. 

"Je fais un appel, notamment dans les Ehpad nous avons besoin de renfort", a déclaré dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran appelant les soignants à venir combler les "postes ouverts, les postes financés, qui ne sont pas pourvus".

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"Nous avons des postes financés qui ne sont pas pourvus"

"Il y a plusieurs centaines de milliers d'infirmières diplômées qui n'exerçaient plus dans notre pays parce que le métier n'était pas assez attractif. Le Ségur de la Santé, c'est une augmentation de l'attractivité, une augmentation de la reconnaissance sociale et financière", a assuré Olivier Véran au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Faisant allusion à la hausse minimum de salaire de 183 euros net pour l'ensemble des personnels hospitaliers paramédicaux (infirmiers, aides-soignants) et non-médiaux (agents techniques et administratifs) actée par les "accords de Ségur", le ministre a assuré que "l'hôpital est attractif".

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"Je fais un appel, notamment dans les Ehpad nous avons besoin de renfort. Nous avons des postes ouverts, des postes financés qui ne sont pas pourvus", a-t-il ajouté.

"Empêcher les gens d'aller en réanimation, il est là l'enjeu"

Interrogé sur le nombre de lits disponibles en réanimation face à l'épidémie de coronavirus , le ministre a assuré qu'"on ne pouvait pas construire des unités de réanimation du jour au lendemain pour accueillir 5.000 malades", mettant plutôt en avant que l'hôpital était capable "d'avoir des activités modulaires et de changer une activité en une autre". "En 6 mois, nous avons acheté tous les respirateurs, nous avons fait un stock stratégique d'Etat de tous les médicaments indispensables pour pouvoir prendre en charge en réanimation les malades", a-t-il fait valoir. "Nous sommes capables de soigner jusqu'à 29.000 malades en réanimation et 12.000 si c'était nécessaire à jour donné".

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"Cette capacité d'amplification des structures des lits des services de réanimation, elle est réelle mais elle se fait au détriment des services d'activité normale des blocs de chirurgie et des salles de réveil", a-t-il tempéré. "Ce que nous devons faire c'est empêcher les gens d'aller en réanimation, il est là l'enjeu !".

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