Cette année, la Lune ne viendra pas gêner les Perséides, les habituelles étoiles filantes d’août. Ce week-end – entre le 11 et le 13 août, les passionnés d'astronomie pourront lever les yeux et observer entre 70 à 110 étoiles filantes par heure. Des corps célestes qui deviennent parfois des météorites, objets qui cristallisent de nombreuses convoitises. Le 13 février dernier, un astéroïde découvert à 220.000 km de la Terre entre dans l’atmosphère et se fragmente en morceaux au-dessus de la Normandie.
>> LIRE AUSSI - Qu'est-ce que Copernicus, ce programme qui alerte sur l'évolution du réchauffement climatique
Jusqu'à 2.000 euros le gramme de météorite
Les calculs du point de chute sont diffusés sur Internet. Top départ d’une course contre-la-montre entre les chasseurs de météorites du monde entier. "Une recherche de météorites, c'est retrouver un petit morceau de caillou noir dans les champs, sur l'herbe. Et donc avec le temps, la météorite va vite se dégrader ou même s'enfouir et donc on va perdre sa trace", explique Sylvain Bouley, président de la société astronomique de France.
Les Français trouvent la première pierre, mais les Américains la plus grosse : 143 grammes, la taille d’une mandarine. Destination le Wisconsin pour y être découpée et revendue, car la météorite, c'est un marché. "De 1 euro le gramme, une très grosse pierre pour pas très chère, jusqu'à des météorites martiennes qui vont s'envoler jusqu'à 1.000 ou 2.000 euros le gramme", complète le passionné. Mais c’est alors que pour sauver ce bijou galactique, Bill Bungay, producteur de cinéma américain, négocie son rachat. Retour express pour le précieux caillou, prêté au muséum d’histoire naturelle de Paris pour cinq ans. À noter tout de même qu’aucune loi ne dit qui est le propriétaire d’une météorite tombée sur le sol français.