La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a exclu vendredi un retour à la hiérarchisation a priori des vœux des candidats aux études supérieures sur la plateforme Parcoursup mais a indiqué "réfléchir" à une hiérarchisation a posteriori.
"Moins de 2.500" bacheliers sans place. La ministre a par ailleurs ajouté que "moins de 2.500" bacheliers étaient encore en recherche d'une place dans le supérieur, un chiffre qui n'inclut pas les candidats en réorientation également sans affectation et qui étaient quelque 4.000 le 5 septembre.
Éviter "l'autocensure". Invitée sur Franceinfo à dresser le bilan de la première année de Parcoursup, qui s'achève le 21 septembre, Frédérique Vidal a indiqué "réfléchir" à l'introduction d'une forme de hiérarchisation tout en précisant qu'"une hiérarchisation a priori est absolument délétère si on veut vraiment lutter contre l'autocensure et si on veut vraiment remettre en place une égalité réelle des chances." La précédente plateforme, APB, décrié à cause du tirage au sort dans le filières en tension, obligeait les candidats à hiérarchiser leurs vœux lors de leur inscription en début de procédure.
Une nouvelle forme de hiérarchisation ? "J'ai dit qu'on ne reviendrait pas sur une hiérarchisation initiale dès le processus, mais un comité qui a pour mission d'analyser" rendra ses conclusions "à la fin du mois et cela me permettra d'annoncer des modifications", a-t-elle précisé. Des déclarations qui pourraient ouvrir la voie à une hiérarchisation des vœux a posteriori.
Deux cas de figure, déjà évoqués par des syndicats d'enseignants et d'étudiants, sont alors possibles : les candidats pourraient hiérarchiser les réponses en liste d'attente qu'ils reçoivent. L'autre cas de figure serait la hiérarchisation des vœux par les candidats sur la phase complémentaire.