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Aurélien Fleurot / Crédits photo : PHILIPPE LOPEZ / AFP
L'abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien devrait entrer en vigueur progressivement à partir de mardi, pour être généralisé à toute la ceinture le 10 octobre. Une mesure qui agace de nombreux professionnels, obligés d'emprunter le périphérique.

Dès mardi, la vitesse maximale sur un tronçon de l'anneau périphérique de Paris sera réduite à 50 km/h, contre 70 km/h actuellement. La mesure entrera progressivement en vigueur, tout d'abord sur la partie intérieure du périphérique, entre la porte des Lilas et la porte d'Orléans, avant d'être généralisée à tout le périphérique parisien le 10 octobre. Au total, 160 panneaux de signalisation seront installés sur les 35 kilomètres de route.

"Je ne comprends pas pourquoi elle a cette idée dans la tête"

Une décision prise malgré de nombreuses oppositions, comme celle du nouveau ministre des Transports, François Durovray, qui après une réunion de la dernière chance vendredi avec Anne Hidalgo a dit regretter une mesure qui va affecter des millions de Franciliens, à l'image de Carlos, qui travaille dans le bâtiment. "Je pars de chez moi tous les jours à 6 heures du matin, justement pour éviter les embouteillages. Je ne comprends pas pourquoi elle a cette idée dans la tête... Ça ne va rien changer parce que ce sera toujours bouché à l'intérieur, ça va boucher en plus le périphérique, ça ne servira à rien !" s'agace-t-il.

"À mon avis, il y aura un impact peu positif pour l'environnement"

Une incompréhension générale des professionnels qui circulent régulièrement sur le périphérique. "Nous avons des salariés à qui on demande d'embaucher très tôt le matin. Ils prennent leur camion et démarrent à partir de 5h30-6h du matin. Ralentir au moment où on roule encore à peu près bien, on aura forcément un impact négatif pour notre secteur et à mon avis, peu positif pour l'environnement", lance Stéphane Antiglio, président de la Confédération des Grossistes de France.

La mairie de Paris doit maintenant publier un arrêté municipal et demandera au préfet de police de Paris de "corriger la vitesse dans les radars".