Les témoignages se multiplient. Toulouse, Printemps de Bourges, Périgueux, Grenoble, Rennes, Nantes... Depuis mars 2022, des dizaines de jeunes, hommes et femmes, racontent avoir été piqués lors de soirées en discothèque ou en festivals. Des dizaines de plaintes ont été déposées depuis début d’avril.
Ce phénomène va créer une psychose
Chaque juridiction mène ses propres enquêtes. Ces dernières ne sont pas centralisées au niveau national puisque, par nature, les faits signalés ne concernent pas les mêmes établissements ou les mêmes villes, et ce ne sont pas non plus les mêmes descriptions de ce qui s’apparente à des piqûres, selon les différents témoignages.
Ce phénomène va créer une certaine psychose, qui peut mener à une explosion des plaintes, notamment pour administration de substances nuisibles. Des dizaines de plaintes ont été déposées à Rennes, à Paris, à Grenoble ou encore à Béziers. Mais, pour l’instant, les enquêtes avancent peu, tout simplement car il est impossible de déceler certaines substances dans le sang, comme le GHB, quand les analyses sont faites trop longtemps après les faits supposés.
Aucune interpellation pour l'instant
A Grenoble, par exemple, des analyses toxicologiques faites dans les temps sont déjà revenues négatives pour le GHB. Alors, il est aussi parfois difficile d’établir qu’une piqure a vraiment eu lieu, tempère un policer. Pour l’instant aucune interpellation n’a eu lieu dans aucune des villes concernées.