L'association Samu-Urgences de France a proposé jeudi de mettre en place un nouveau numéro unique dédié aux urgences médicales, le 113, pour joindre de nouvelles "plateformes Samu-Santé", le 112 devant être réservé aux services de secours.
"Élargir" les compétences du 15. Actuellement, les 102 centres du Samu, dotés depuis 1978 d'un numéro unique, le 15, gèrent les appels téléphoniques des patients ou de leurs proches, évaluent leurs besoins et engagent les moyens nécessaires (intervention d'une équipe de soins, transport du patient dans un établissement adapté, etc...). Ces centres doivent "élargir" leurs compétences, estime l'association dans un livre blanc dévoilé jeudi, listant vingt propositions pour améliorer l'accès aux urgences.
Le 113, un numéro-santé pour mieux orienter les patients. Elle suggère ainsi de créer des "plate-formes Samu-Santé" sur la base des centres existants. Elles regrouperaient, en un même lieu géographique, dans un hôpital, la régulation médicale des "crises sanitaires", de la "continuité des soins en médecine générale", des "transports sanitaires", et plus généralement "tous les acteurs de la réponse médicale à une demande de soins urgents". Les objectifs sont de mieux orienter les patients et de désengorger les services d'urgences.
En lien avec les pompiers et la police. Pour que la population puisse les identifier facilement, "il est indispensable de mettre en place dès à présent un numéro d'appel unique", le 113, juge-t-elle. Elles devront "avoir des liens privilégiés (téléphoniques, informatiques...) avec d'autres plates-formes publiques qui collaborent ponctuellement avec des missions santé" à savoir les services de secours (sapeurs-pompiers, police, gendarmerie) et les services sociaux. Cela permettrait "une clarification nette des missions" en réservant le 112 aux secours, le 113 à la santé, le 114 aux personnes déficientes auditives, et le 115 au social.