Près de 130 personnes soupçonnées d'avoir combattu ou d'avoir eu des liens avec l'organisation Etat islamique vont être rapatriées en France, selon des informations de BFMTV. Elles sont actuellement détenus dans des camps en Syrie sous la surveillance de soldats kurdes.
Dans les prochaines semaines. Connus des services de renseignement français, ces hommes et ces femmes devraient revenir par avion en France dans les prochaines semaines, précise le média. Pour certains, les autorités françaises possèdent des vidéos les montrant en train de commettre des exactions au nom de l'EI. Si ce rapatriement massif a été décidé, c'est que Paris a peur de perdre la trace de ces prisonniers suite au retrait annoncé des forces américaines de Syrie.
Présentés à un juge ou à la police antiterroriste. Deux cas de figure s'imposeront une fois qu'ils auront touché le sol français. Soit ils font l'objet d'un mandat d'arrêt international et ils seront directement déférés devant un juge, avant d'être mis en examen et placés en détention provisoire. Leur sort sera ensuite scellé lors d'un procès. Pour les autres, ceux contre lesquels les autorités ne disposent pas assez de preuves, ils seront confiés à la police antiterroriste pour être interrogé. "Tous ceux qui rentreront en France seront judiciarisés et confiés aux juges. Lorsque le juge estimera qu’il faudra les mettre en prison, et ce sera l’essentiel des cas, ils seront mis en prison", a abondé Christophe Castaner mardi sur BFMTV.