"Dans l'atmosphère délétère qui règne actuellement, des paroles racistes recommencent à se libérer dans l'espace public. J'ai alerté les autorités compétentes pour stopper les amalgames et arrêter d'accuser les musulmans des maux de notre société, et en particulier de l'antisémitisme", écrit-il.
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Il "dénonce toute atteinte aux juifs de France, comme aux musulmans de France" et "rejette l'importation sur le sol français d'un conflit au Proche-Orient qui n'a rien de religieux ni de civilisationnel". "C'est l'heure du choix. Pas entre les musulmans et les juifs. Pas entre Israël et un État palestinien dont l'édification s'avère plus que jamais urgente. Non. Il faut choisir entre l'humanisme et l'horreur", ajoute le recteur.
"Dans une même logique, à l'islamisme"
"Les musulmans de France subissent des accusations abjectes qui les (...) les rendent tous complices des pires dérives, qui ne sont pas les leurs", poursuit-il. "Quant à faire endosser aux juifs de France et du monde entier la responsabilité d'un gouvernement israélien en pleine crise politique et morale, voilà également une profonde injustice que je ne saurais cautionner", ajoute-t-il.
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"Dans le brouillard des associations d'idées dans lequel nous nous trouvons, dénoncer l'antisémitisme en France serait un renoncement aux droits fondamentaux de tous les peuples de la Terre, y compris ceux, légitimes, du peuple palestinien", regrette l'avocat.
"Alerter sur la montée des discours antimusulmans vous assimilerait, dans une même logique, à l'islamisme", observe-t-il. La Grande Mosquée, par la voix de son imam Abdennour Tahraoui, et le Conseil français du culte musulman (CFCM) ont indiqué qu'ils ne participeraient pas à la "marche civique" contre l'antisémitisme dimanche organisée par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher.