Ce lundi, c'est la rentrée des classes. 12 millions d'élèves vont retrouver le chemin de l'école. Mais avez-vous souscrit à une assurance scolaire pour votre enfant ? Si ce n'est pas le cas, ne vous en faites pas, c'est encore le moment de le faire. L'année dernière, 80% des parents l'ont fait.
L'assurance scolaire n'est pas obligatoire, même si dans les faits, c'est le cas
L'assurance scolaire, c'est un peu l'assurance tout risque pour votre enfant pendant sa scolarité. De la chute dans les escaliers, à la jambe cassée en classe de neige, elle le protège quel que soit le responsable de l'accident, détaille Philippe Bénet, président de la MAE, mutuelle spécialiste de l'assurance scolaire.
"L'assurance scolaire englobe deux couvertures essentielles : la responsabilité civile qui intervient pour les dommages que l'enfant peut cause aux autres, par exemple s'il casse les lunettes d'un camarade ou s'il le blesse involontairement dans la cour de récréation. La deuxième couverture, c'est la garantie individuelle corporelle, qui couvre les dommages subis par l'enfant, même s'il se blesse seul, s'il n'y a pas de responsabilité identifiée".
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Et si vous vous posez la question, en théorie, l'assurance scolaire n'est pas obligatoire. Même si dans les faits, c'est le cas, explique Ralph Ruimy, co-fondateur et président d'Acheel.com : "Elle est facultative pour toutes les activités qui sont liées à l'Éducation Nationale. Donc éducation physique et sportive, la piscine, le gymnase. Par contre, elle est obligatoire pour tout ce qui est cantine, goûter, activité péri-scolaire. Donc si l'enfant veut aller au musée avec sa classe, ou s'il veut faire une sortie, il ne pourra pas y aller s'il n'a pas son assurance scolaire. Donc dire qu'elle n'est pas obligatoire, c'est un peu mettre les enfants au banc et lui dire 'si tu n'as pas ton assurance, tu ne pourras pas aller en sortie avec tes camarades'".
Alors pour éviter ce genre de situation à votre enfant, mieux vaut souscrire une assurance scolaire. D'autant que les tarifs sont abordables, à partir de dix euros par an pour les offres de base.