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Louise Sallé / Crédits photo : Adrien Nowak / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
C'est l'heure de retourner à l'école pour les élèves français. Après avoir profité d'un repos bien mérité, les écoliers, collégiens et lycéens se retrouveront autour parfois, d'un nouveau programme. Mais avec la démission du gouvernement, de nombreuses mesures, qui devaient entrer en action ce lundi, sont suspendues. Europe 1 fait le point sur les nouveautés de cette rentrée. 

Après deux mois de vacances, les élèves français retournent en classe. Près de 12 millions d'écoliers, de collégiens et de lycéens retrouveront leur établissement, de nouveaux professeurs et quelques nouveautés. Mais c'est une rentrée particulière qui se fera "dans le flou", sans ministre de l’Éducation nationale. Plusieurs mesures qui devaient entrer en vigueur cette année restent en suspens, en particulier au collège. 

Des modifications reportées

En primaire, à partir de cette année, toutes les classes du CP au CM2 sont évaluées fin septembre, par un test national. Il n’y avait auparavant que trois niveaux concernés. Les programmes par ailleurs auraient dû être renforcés en maths, mais ces modifications ont été reportées.

Au collège, la grande nouveauté, ce sont les groupes de besoins, qui seront bien mis en place en français et en maths en 6e et 5e, mais dans des formats différents d’un collège à l'autre, faute de profs notamment. Tous les élèves ne seront donc pas regroupés en fonction de leur niveau toute la semaine comme le souhaitait Gabriel Attal.

Le collège Anne Frank, dans le 11e arrondissement de Paris, a mis en place cette fameuse réforme. La principale de l'établissement a choisi de faire deux groupes intermédiaires et un groupe d'élèves plus fragiles. "Deux classes de 6e auront mathématique ou français au même moment et trois enseignants seront à ce moment-là mobilisés sur deux classes. Je ne vous cache pas qu'il a été un peu compliqué de mettre en place cette réforme parce qu'effectivement, elle est arrivée brutalement. Ceci étant, l'enjeu était aussi de rassurer par rapport à une grande inquiétude qui était celle des équipes, mais c'est aussi celle des parents d'élèves, c'est-à-dire l'assignation des élèves à un groupe faible", explique-t-elle.

Le flou autour du brevet

Concernant le brevet, c’est le flou total : avec la réforme de l'examen, les épreuves écrites devaient davantage compter que le contrôle continu dans la note finale mais les textes officiels ne sont jamais parus et le décret qui devait rendre le brevet obligatoire pour passer en Seconde est gelé.

Des expérimentations également sont prévues cette année au collège, sur l’uniforme et sur l’interdiction du téléphone portable dans l’enceinte de l’établissement. Une généralisation de ce dispositif a d’ailleurs été annoncée pour le mois de janvier, mais cela dépendra du nouveau gouvernement.