C'est un renouveau qui ne fait que des heureux ! Alors qu'il y a 15 ans les pêcheurs de Saint-Jacques croyaient venue la fin de la coquille Saint-Jacques et que la pénurie guettait, depuis deux ans, voilà que la production titille des records en quantité et en taille pour le mollusque.

Une réglementation très stricte

Comment l'expliquer ? Grâce à des quotas drastiques de pêche qui ont été imposés il y a une dizaine d'années et qui portent leurs fruits. Exemple : on ne peut pas pêcher plus d'une tonne, et ce pendant une heure en baie de Saint-Brieuc, et 250 kilos par marin sur un chalutier en baie de Saint-Malo. Des règles claires qui ont permis de sauver la ressource.

"Je suis le papa du bateau. Ils sont trois à bord et ils ont droit à 250 kilos par personne, ça fait 750 kilos en baie de Saint-Malo", expose l'un des pêcheurs au micro d'Europe 1.

Pour un rendement "exceptionnel"

La Saint-Jacques à foison, vendue par Sylvain directement au consommateur : 4 euros le kilo. "Il y a eu la pénurie il y a une quinzaine d'années mais maintenant c'est très bien géré. Il y a un meilleur rendement. J'en ai épluché la semaine dernière, il y avait une noix de 85 grammes. Exceptionnel, très rare ! C'est très réglementé et très surveillé aussi, tant mieux. D'où la ressource abondante", détaille-t-il.

Un couple vient d'ailleurs de lui acheter 15 kilos de coquilles Saint-Jacques. Pour quoi faire ? "Pour les manger !", répondent-ils avec le sourire. "On arrive à toutes les éplucher et il y en a qui vont descendre dans le sud", expliquent les gourmets. Des menus de fête avec l'incontournable Saint-Jacques au beurre breton pour ce couple, même s'ils iront réveillonner dans le sud.