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Tsunami : depuis la catastrophe de 2004 en Thaïlande, la France s'est dotée d'un centre d'alerte

Louise Sallé . 1 min

Le 26 décembre 2004, plus de 220.000 personnes trouvaient la mort dans une dizaine de pays, dont l'Indonésie, le Sri Lanka et la Thaïlande. Depuis, les systèmes d'alerte ont gagné en performance partout dans le monde. La France n'est pas épargnée par les risques de tsunami. Un centre national d'alerte a d'ailleurs été inauguré en 2012 en Essonne. Visite guidée avec Europe 1.

L'Asie et le monde rendent hommage aux victimes de l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire. Le 26 décembre 2004, plus de 220.000 personnes trouvaient la mort dans un tsunami touchant une dizaine de pays, dont l'Indonésie, le Sri Lanka et la Thaïlande. Après un séisme de magnitude 9,1 au large de l'île de Sumatra, les vagues provoquées par le tremblement de terre atteignaient jusqu'à 30 mètres de haut.

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Depuis, les systèmes d'alerte ont gagné en performance partout dans le monde. La France n'est pas épargnée par les risques de tsunami. Un centre national d'alerte a d'ailleurs été inauguré en 2012 en Essonne. Visite guidée avec Europe 1.

Des opérateurs 24 heures sur 24

L'alerte résonne dans la salle où se relaient des opérateurs 24 heures sur 24 et sur l'immense planisphère projeté au mur, un point de couleur se met à clignoter. "Ça indique donc qu'il y a un fort tremblement de terre qui pourrait éventuellement générer un tsunami. Et donc dans ce cas-là, nos opérateurs de permanence assurent le traitement de l'événement, sa caractérisation. Et en fonction des résultats, on diffuse auprès des autorités françaises. C'est la sécurité civile qui est chargée d'assurer l'alerte descendante vers les autorités locales : les préfectures et les mairies", détaille Pascal Roudil, le sismologue responsable du centre.

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En quinze minutes, l'alerte est donc transmise pour évacuer la population. Depuis 2012, le centre n'a détecté en France que des vagues de quelques centimètres qui n'ont fait aucun dégât. "La partie méditerranéenne est plus exposée au risque tsunami parce que nous avons des zones à tectonique actives sur les côtes françaises. On peut estimer qu'au maximum on aura des vagues, peut-être de trois mètres", explique-t-il.

Douze centres partout dans le monde

"En revanche, s'il y a un courant notable, de 40 km/h, peut-être 50 km/h, au niveau des côtes qui arrive, on peut avoir des conséquences assez importantes. Certaines villes, dont la ville de Cannes, par exemple, a édifié des systèmes de prévention des systèmes de formation de la population pour pouvoir réagir rapidement", complète le sismologue.

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Dans le monde, douze centres comme celui-ci surveillent en permanence les côtes. Coordonnée par l'UNESCO en 2004, il n'en existait qu'un seul, situé dans le Pacifique.