La ville de Saint-Etienne, dans la Loire, va faire installer une cinquantaine de micros dans un quartier difficile de la ville pour capter tout bruit suspect et assurer plus de sécurité aux habitants, indique Le Parisien. L'expérimentation qui commencera début mars doit durer six mois.
Des alertes pour des interventions de police plus rapides. Le but de cette opération n'est pas d'espionner les 7.000 habitants du quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot de Saint-Etienne, assurent deux élus au Parisien. Mais plutôt de repérer les bruits suspects comme des cris, un bris de glace ou encore un accident pour que la police intervienne plus rapidement. "Le système ne permet pas en revanche d’enregistrer les conversations, ni même de les entendre", assure le directeur des systèmes d'information et du numérique de la ville.
Feu vert de la CNIL. Ces "oreilles" de la taille d'une pièce de deux euros seront donc complémentaires de la vidéo-surveillance déjà en place. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a d'ailleurs donné son accord pour cette expérimentation qui n'entre dans aucun cadre juridique car les capteurs n'enregistrent pas les données et ne permettent pas d'identifier l'émetteur du son.
La signalétique pour indiquer l'emplacement de ces micros ainsi que la technologie qui leur permettra d'émettre en direction de la police sont encore à l'étude, selon Le Parisien.