Des milliers de personnes s'étaient mobilisées contre le projet de méga-bassines prévu dans les Deux-Sèvres le 25 mars dernier et de violents affrontements avaient opposé les forces de l'ordre et les militants, avec, au final, près d'une quarantaine de blessés. Le rapport de l'inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) conclut ce mercredi que les deux tirs de LBD de gendarmes à bord des quads à Sainte-Soline "ont été réalisés dans le cadre justifié de la légitime défense".
"Nos militaires ont agi avec professionnalisme"
Les gendarmes étaient "directement menacés par des individus dangereux, déterminés et réitérant leurs violences". L'usage du LBD a été proportionné, affirme le rapport de l'IGGN. Et même si les instructions proscrivent le tir de LBD en mouvement, "aucune faute ne peut être relevée à l'encontre des deux militaires", concluent les enquêteurs de l'IGGN, saisis par le directeur général de la gendarmerie nationale.
"Nos militaires ont agi avec professionnalisme, proportionnalité et discernement", écrit le patron des gendarmes, le général Christian Rodriguez, au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.