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Salon de l'Agriculture 2025 : la veille de l'ouverture, les derniers préparatifs des éleveurs pour accueillir le public

Guillaume Dominguez // Crédit photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Les journaux de la rédaction

Pascale de La Tour du Pin

Ce samedi, à la Porte de Versailles à Paris, le Salon de l'Agriculture doit ouvrir ses portes aux visiteurs. Afin de les accueillir dans les meilleures conditions, plus d'un millier d'éleveurs sont déjà installés et terminent leurs préparatifs dans le pavillon 1. Toutes les bêtes n'attendent plus que l'arrivée du public et celle d'Emmanuel Macron.

Le Salon de l'Agriculture ouvre ses portes au public samedi à Paris. La grande messe agricole doit aussi accueillir plus d'un millier d'éleveurs. À la Porte de Versailles, la plupart sont déjà installés et toutes les bêtes sont arrivées dans le pavillon 1, prêtes à accueillir le président de la République, Emmanuel Macron.

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La traite des vaches laitières dans une ambiance moins électrique

Les bêtes sont installées dans leurs stalles. À quelques heures de l'ouverture, les dernières étapes sont cruciales, notamment la traite du soir des vaches laitières. Une très longue file de vaches s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres. Chacune d'entre elles ont été chouchoutées depuis leur arrivée ce vendredi matin. Mais il y a plusieurs étapes à suivre.

"Dès qu'on arrive, ce sont les vétérinaires. On va vérifier que tout est bon, qu'elle [la vache, ndlr] ne s'est pas abîmée au transport, que la vache s'adapte bien aussi, qu'elle boit bien et qu'elle mange", explique Sébastien, éleveur en Seine-Maritime. "On va la faire marcher un peu parce que ça va lui faire du bien. Et après, on va lui faire un petit nettoyage", conclut-il.

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Les vaches sont donc prêtes à saluer les premiers visiteurs dont Emmanuel Macron. Le président de la République est attendu dans une atmosphère moins électrique qu'en 2024, après les mobilisations du monde paysan. Cependant, tous les agriculteurs interrogés au micro d'Europe 1 n'attendent rien de sa venue.

"Aujourd'hui, Emmanuel Macron, vu tout ce qui s'est passé depuis les élections de l'Assemblée nationale au mois de juillet, à mon avis, il n'a plus trop de pouvoir. Donc Emmanuel Macron, il va faire son rôle de président. Je n'attends rien de spécial. Si je le vois, je serais content de lui serrer la main. Je l'ai déjà serrée une fois, mais je n'ai pas de chose à lui demander plus que d'autres", explique Michel, éleveur dans l'Orne. Le chef de l'État devra donc se montrer à l'écoute s'il souhaite renouer le dialogue avec le monde agricole.